Avant toute chose, il faut regarder la carte. César est dans la région de Langres, capitale des Lingons. Il veut secourir les Allobroges, capitale Genève. Leur territoire fait partie de la Province, cette partie de la Gaule déjà romanisée. Arrivée là, l’armée romaine sera à l’abri. Que fait-
Le texte de César tient en deux lignes : « …cum Caesar in Sequanos per extremos lingonum fines iter faceret quo facilius subsidium Provinciae ferri posset… » -
-
-
Dans le premier cas, César peut changer de route avant d’être chez les Séquanes ; dans le second il pénètre chez eux. Différence essentielle car le territoire des Séquanes comprend le Jura. Si les Romains pénètrent dans le Jura, ils ne peuvent être le lendemain devant Alise-
Pour les partisans d’Alise-
C’est ce que soutiennent tous les partisans d’Alise-
A-
ses clefs ! Clic
B-
Notons d’abord cette évidence que tous les traducteurs de tous les pays peuvent passer sur un détail dont ils ne saisissent pas l’extrême importance. Mettre « vers » ou « chez » quand on ne connaît pas avec une extrême précision le dossier de l'Alésia antique n’a rien pour eux de très grave ni de décisif. C’est traduire « au fil de la plume ».
D’autre part, toutes les traductions par « vers » écrites entre 1860 et 1960 ont été réalisées alors qu’André Berthier n’avait pas encore fait sa découverte. Alise-
Enfin, devant l’immense réputation faite à Alise-
Quant à la traduction de référence en France, celle de Léopold Abel Constans, partisan d’Alise-
LE LATIN CONDAMNE DEUX FOIS ALISE-
Pour les éléments stratégiques et géographiques confirmant la localisation de l'Alésia antique dans le Jura, se reporter au chapitre « Prélude au siège jurassien », et particulièrement aux pages 3 et suivantes.
PRESENTATION
I -
Irrespect d’une distance obligatoire
Au moment où César en pleine retraite dit gagner le pays des Allobroges (Genève), il indique qu’il est attaqué par la cavalerie gauloise. Il ajoute que le lieu de cette bataille, qu’il remporte, est situé à proximité de l'Alésia antique.
Une traduction vitale pour Alise-
Cette différence d’un jour est essentielle parce qu’en une journée l’armée romaine parcourt 30 kilomètres :
Si « altero die » signifie « le lendemain », les deux sites sont séparés au maximum de 30 kilomètres. Or entre Langres d’où vient César, et Alise-
Si « altero die » signifie « le surlendemain », la zone de recherche est portée à 60 kilomètres, ce qui accroît les chances de trouver un emplacement pour la bataille de cavalerie (à ce jour sans aucun résultat comme on sait).
Voilà pourquoi, Michel Reddé, le grand spécialiste d’Alise-
Une traduction vitale mais risquée.
Traduire par « le surlendemain » ne va pas de soi, c’est le moins qu’on puisse dire.
D’abord, dans « La Guerre Civile » (CV, III 19,4) César utilise en une même phrase, pour désigner le lendemain du même événement, les expressions postero die -
Ensuite, le surlendemain se dit perendie chez Cicéron et perendino die chez César. Pourquoi aurait-
Enfin aucun autre partisan d’Alise-
Même des défenseurs notoires d’Alise-
Alter (altero est une forme d’alter) s’emploie lorsqu’il désigne le deuxième élément d’une paire. Ici, de quelle paire s’agit-
Une traduction controuvée
Comment, seul contre tous, Michel Reddé en arrive-
Dans son rapport de fouille, à la page 493 du tome 1, M. Reddé se contente de recopier un passage du dictionnaire Gaffiot pour justifier son surlendemain. Il écrit : « Altero die dans une énumération ne désigne pas nécessairement le lendemain…/… à preuve Cicéron, Phil., I, 32, dans l’expression « proximo, altero, tertio, reliquis consecutis diebus »
Bien noter le mot « énumération ».
On ne ferait pas mieux pour empêcher toute compréhension ! Vite, une éphéméride pour expliquer l’enchaînement des jours ! Clic >
Les dictionnaires latin et français sont sans appel : César arrive devant l’Alésia antique le lendemain de la bataille de cavalerie et la situation est donc parfaitement claire :
L’emplacement de cette bataille reste donc une « question irritante et insoluble » disait déjà un grand partisan d’Alise-
Remarquez que dans le Jura une telle plaine existe à 16 kilomètres à vol d’oiseau de la forteresse gauloise d’André Berthier soit, par les itinéraires de l’époque peut-
De ce qui fait notre monde, beaucoup échappe à notre conscience
ordinaire : des couleurs, des sons, des ondes, l’air que nous respirons, bien souvent les battements de notre cœur… et ce que nous devons au latin.
De même pour condamner Alise-
Le premier indique que l’oppidum gaulois est proche d’un champ de bataille où les Romains furent attaqués par la cavalerie gauloise. Que faut-
Le second donne des indications sur la région où se trouve ce champ de bataille. Cette région serait-
On comprend l’extrême importance de ces traductions. Dès Napoléon III nombre d’érudits s’en sont saisi et y ont vu la preuve qu’il fallait suivre la piste du Jura : mais que faire devant l’autorité d’un Empereur puis l’inertie des corps constitués ?
Aujourd’hui où le dogme d’Alise-
Et chacun peut voir que les erreurs commises sont tellement énormes que, même sans aucune connaissance du latin, elles sautent aux yeux. Alise-
LE LATIN EST INVISIBLE
L’AIR QUE NOUS RESPIRONS AUSSI
II -
Irrespect du plan d’occupation des sols
Page 1/2
Suite page 2 >>
Résumé : « In Sequanos » César entre-
A-
B-
D-
-
-
Soit: le lendemain [de cette bataille] il dressa son camp près d’Alésia ;
Soit: le surlendemain [de cette bataille] il dressa son camp près d’Alésia.
Quelle est la bonne traduction ?