L’Alésia du Jura
Juste avant le début du siège, une gigantesque bataille opposa l’armée romaine surprise en marche à des milliers de cavaliers gaulois. C’est un événement admis par tous les historiens à toutes les époques, y compris la nôtre.
L'Alésia antique ne se limite donc pas à un oppidum
Il faut trouver à proximité de l’oppidum une plaine assez vaste pour permettre l’affrontement de milliers d’hommes, Gaulois, Romains et cavaliers germains, renforts que César avait recrutés peu avant. L'Alésia antique est donc un site double qui comporte évidemment un oppidum mais aussi une vaste plaine où put se dérouler cette bataille. Sans cette plaine, pas de bataille de cavalerie ; sans cette bataille de cavalerie, pas d’Alésia antique possible.
Cette bataille dura jusqu’à la nuit. Bien que vainqueurs, les Romains durent au matin corriger les désordres inévitables, s'occuper des morts, récupérer les armes sur le champ de bataille, définir un nouveau plan de marche etc. Impossible donc pour eux de parcourir leur étape standard d’une trentaine de kilomètres. Au mieux, en firent-
Cette plaine existe-
L'Alésia du Jura est bien un site double
André Berthier a mis en évidence, à 16 kilomètres de son oppidum, une plaine qui reprend toutes les données topographiques indiquées par César.
La topographie de cette plaine reproduit exactement les éléments décrits par César. Elle donne en particulier aux cavaliers gaulois toutes possibilités de se dissimuler à ses lisières et de surprendre les Romains en marche.
Le site de la bataille de cavalerie près de l’Alésia du Jura
Cette carte montre que le site de l’Alésia du Jura (plaine + oppidum) est bien conforme au site double à rechercher pour identifier l'Alésia antique. C’est une réalité géographique, visible par chacun, qu'il est impossible de nier.
Il n’y a pas besoin de plus ample examen pour affirmer que l’Alésia du Jura, et elle seule, compose avec cette plaine un site double dont l’évidence vaut preuve.
Alise-
Cela fait maintenant plus d’un siècle et demi qu’on s’échine à trouver cette plaine à Alise-
Condamnée à rester ce qu’elle est, une ville gallo-
La réalité topographique de l’oppidum et l’Alésia du Jura
La localisation de l'Alésia antique n’est plus une question de spécialistes : chacun a sous les yeux les principaux arguments invoqués tantôt en faveur d’Alise-
Les résultats des quelques sondages effectués par André Berthier font partie des arguments favorables au Jura. On y oppose ceux, infiniment plus riches et plus variés (trop ?) trouvés à Alise-
Ils ne sauraient mieux reconnaître la peur que leur inspire la découverte d’André Berthier en fuyant la confrontation scientifique, ils doutent publiquement des preuves qu’ils proclament. Ils craignent enfin que n’éclatent au grand jour le vide de leurs incessantes proclamations et l’inutilité du musée tout neuf d’Alise-
Mais la découverte d’André Berthier a une telle réalité physique que le refus d’en permettre l’examen scientifique ne peut évidemment pas la faire disparaître. C’est cette réalité qu’il faut maintenant présenter.
Voilà pourquoi cette présentation de l'Alésia du Jura se limite ici à ce que chacun peut y voir de ses propres yeux, exactement en l’état décrit par les historiens antiques et sans interprétation d’aucune sorte, à savoir :
Il reviendra à chacun de se faire librement une opinion après avoir pris connaissance de ces réalités de tous ordres qui font de l’Alésia du Jura l’image même de l'Alésia antique.
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Présentation -
Le site pour la bataille qui précéda le siège
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